de RIS à WDS avec Ghost Suite 1.0

Windows 2003 avec un SP2 n’embarque plus un serveur RIS (Remote Installation Services)  mais un serveur WDS (Windows Deployment Services) qui permet notamment de diffuser des images VISTA. Cela dit la compatibilité ascendante n’a pas été totalement respecté ainsi, la Ghost Suite de Symantec permet via son Assistant d’amorçage, de créer une image disque pour serveur RIS ce qui permet ensuite de démarrer une machine en PXE dans disquette ni CD sur Ghost. Le problème c’est que l’assistant ne propose de créer cette image que sur un serveur RIS et pas sur un WDS.  La solution est la suivante :

  1. Installer un 2K3 avec le SP1 et un serveur RIS.
  2. Créer l’image du client Ghost pour RIS via l’assistant d’amorçage.
  3. Installer le  SP2
  4. Lancer dans les outils d’administration »Héritage des services de déploiement Windows« .
  5. Désactiver  le service « Installation à distance« .
Publié dans Windows | Marqué avec , , , , | Laisser un commentaire

Le meilleur défragmenteur sous Windows

Clubic a comparé différents outils de défragmentation sous windows. A la lecture de leur dossier 3 points de conclusions intéressants se dégagent :

1- Le défragmenteur intégré à Windows (y compris celui de Vista) est clairement à la traine, il est donc intéressant d’utiliser un outil tiers.

2- Les outils payants n’apportent rien de plus par rapport aux outils gratuits.

3- La défragmentation complique singulièrement la récupération des fichiers, cela peut notamment avoir pour conséquence la destruction des points de restauration de windows.

Clubic plébiscite JkDefrag qui effectivement est à la fois efficace et doté de nombreuses options. A noter cependant que pour bénéficier des dites options je vous recommande la version GUI qui ravira les allergiques à la ligne de commande.

Publié dans Logiciels, Windows | Laisser un commentaire

Lire Office 2007 dans Office 2003 et XP et automatiser le déploiement

La version 2007 d’Office produit nativement des documents au formats OpenXML, ce sont les extensiosn de type docx ou xlx. Microsoft ne s’est pas encombré de la gestion de la compatibilité descendante ce qui, en d’autres termes, signifie que les version précédentes d’Office ne sont pas capables de lire ces fichiers. Pour Office2003 et Office2007 il existe cependant un pack de conversion fourni par Microsoft :
http://www.microsoft.com/downloads/details.aspx?FamilyID=941b3470-3ae9-4aee-8f43-c6bb74cd1466&displaylang=fr

Pour les administrateurs qui sont généralement paresseux et peu enthousiastes à l’idée de passer sur 200 machines différentes à ma connaissance rien n’a été prévu. L’une des solutions est d’utiliser psexec, l’utilitaire en ligne de commande disponible ici :
http://www.microsoft.com/france/technet/sysinternals/processesandthreads/psexec.mspx


Les étapes sont les suivantes :

  1. Placer le pack Microsoft sur un partage réseau accessible en lecture au compte qui a des droits d’administration sur les machines. Par défaut ce pack s’appelle fileformatconverters.exe
  2. Inscrire la liste des machines sur lesquels le pack doit être déployé dans un fichier que nous appellerons machines.txt
  3. Lancer dans une fenêtre de commande la ligne suivante :
    psexec @machines.txt -u mondomaine\compteadmin \\serveur\partage\fileformatconverters.exe /quiet
  4. Donner le mot de passe du compte administrateur quand psexec le demande.

Remarques :

  • Si l’installation n’est à faire que sur une seule machine, dans le cas ou l’administrateur choisirait de n’installer le pack qu’à la demande, la ligne de commande serait alors du type :
    psexec \\nomdelamachine -u mondomaine\compteadmin \\serveur\partage\fileformatconverters.exe /quiet
  • Si l’administrateur lance la commande depuis un compte déjà administrateur du domaine, il est inutile d’utiliser la commande -u mondomaine\compteadmin Pour des raisons de transport du mot de passe cette dernière solution me semble d’ailleurs la plus sécurisée.
  • Si l’administrateur n’a pas de domaine il peut simplement utiliser la commande -u administrateur Dans ce cas il devra fournir le mot de passe du compte administrateur local de la machine.
  • L’utilisation d’un partage réseau n’est pas indispensable. L’option -c permettra de copier le pack à installer sur chaque poste avec de lance l’installation.

Limites de la méthode :

  • les machines doivent être démarrées afin que l’installation du packs puisse se faire.
  • Psexec fonctionne en mode sérié si le nombre de machines est important cela peut donc prendre un bon bout de temps. Cela dit pour pour attenuer ce dernier point l’option -d qui n’attend pas la fin de l’application peut être utilisé, de même que l’option -n qui suivi dans un chiffre permet de définir le timout en secondes au delà duquel on considère que la machine n’est pas accessible.
Publié dans Windows | Laisser un commentaire

Des outils pour automatiser l’installation de XP

I- Présentation

Installer ou réinstaller un XP peut prendre beaucoup de temps pour 3 raisons. D’abord au cours de l’installation il faut fournir de nombreux renseignements comme le nom de la machine, le nom de l’utilisateur, le mot de passe administrateur, le fuseau horaire etc… Ensuite il faut installer toutes les mises à jours de sécurité. Enfin il faut installer les pilotes (chipset, lan, audio, vga, wifi…)

Pour les déploiements massifs Ghost est un outil particulièrement performant, notamment grâce sa prise en charge du multicast. En revanche pour un « one shot » il peut-être intéressant de créer un CD d’installation qui comprendra les réponses aux questions posées pendant l’installation, les dernières mises à jour de sécurité et les derniers drivers des constructeurs. Différents outils vont nous aider à parvenir à cette fin.

II- Récupérer les mises à jour avec WUD (Windows Updates Dowloader)

WUD est un logiciel qui va permettre de sélectionner les mises à jour que l’on souhaite télécharger en fonction de la langue et du système. Nous choisirons donc XP en version française et 32 bits.

A noter qu’au premier lancement WUD réclame un ULs (Update Lists) ces updates lists se récupèrent ici.

III- Slipstreamer les maj et configurer XP avec Nlite.

Nlite est la pierre angulaire de l’opération. C’est lui qui va se charger de l’essentiel du boulot. Lors du premier lancement il faudra lui fournir un CD d’installation de Windows et un répertoire de travail sur le disque dur.

Lorsque cela est fait l’interface principale de NLite se lance, et propose différentes actions. D’abord l’intégration, ce qu’on appelle le slipstreaming. Nlite propose d’intégrer des services Packs et des des mises à jour de sécurité. Nous allons donc intégrer les mises à jours que nous avons récupérées avec WUD. Nlite propose également d’intégrer des pilotes, nous allons cependant décliner la proposition puisque nous utiliserons un logiciel tiers plus performants pour cette opération.

Nlite permet également de supprimer des composants. L’intérêt de la suppression peut-être double. D’abord pour les allergiques à certains produits Microsoft tels que Outlook Express, XP s’installera sans ce client de messagerie ou sans les jeux de Windows par exemple. Le second intérêt sera de gagner quelques précieux MO sur la taille du CD, cela pourra s’avérer très important quand nous passerons à l’intégration des drivers et verrons avec angoisse la taille fatidique des 700 MO se rapprocher inéxorablement.

Le choix « Démarrer » permet de régler tout à la fois les options d’installation et de paramétrer son XP. C’est dans cette section que peuvent être fournies les réponses aux questions posées pendant l’installation comme le numéro de série par exemple. C’est également ici que va être configuré le Windows. A noter que l’on peut aller assez loin dans le paramétrage, on peut par exemple faire sauter la limitation des 10 connexions TCP-IP simultanées, choisir d’afficher les fichiers cachés ou ajouter le gestionnaire de périphériques au menu contextuel du poste de travail. Il est également possible de modifier le registre et de configurer les services windows. Dernier point intéressant dans cette section, il est possible de lancer des scripts lors du premier démarrage. On peut donc en profiter pour lancer l’installation de logiciels en mode silencieux.

La dernière section de Nlite permet de générer un fichier ISO qu’il faudra ensuite graver. Mais avant cela nous allons ajouter les derniers drivers.

IV- Ajout des drivers avec DriverPacks

Nlite propose nativement l’ajout de drivers cependant nous allons lui préférer DriverPacks qui permet un ajout massif et qui dispose de packs de drivers régulièrement mis à jour.

DriverPacks se scinde en 2 parties. D’une part les drivers eux même, d’autre part le logiciel qui va permettre de les stripsleamer. Les paquets de drivers sont au nombre de 10, à noter qu’il est inutile de les décompresser comme je l’ai fait bêtement. Ces fichiers sont à placer dans le dossier DriverPacks qui sera crée au moment pendant l’installation du logiciel d’intégration de drivers.

Ce soft qui permet l’intégration des drivers propose différentes options en particulier le choix des packages de drivers à installer. Il est bien sur nécessaire de donner le même dossier de travail que celui indiqué à Nlite. A noter qu’il est proposé 2 manières d’intégrer les drivers, prosaïquement appelées méthode1 et méthode2. Chez moi la méthode 1 a systématiquement généré une erreur, la méthode 2 en revanche m’a permis d’intégrer les drivers sans problème.

V- Gravure du CD…ou du DVD

Lorsque les drivers ont été slipstreamés correctement il ne reste plus qu’à graver le CD. Pour cela il suffit de retourner dans Nlite. Nlite dans son menu créer l’iso va générer un fichier ISO qu’il faudra ensuite graver avec son logiciel préféré.

Il est important de noter que l’intégration de tous les drivers disponibles et de toutes les mises à jour de sécurité va générer un fichier ISO de 900 MO qui ne tiendra donc pas sur 1 CD. La solution la plus simple est de graver l’image sur un DVD, l’inconvénient est que dans ce cas ce ne sera pas exploitable sur les machines dépourvues de lecteurs de DVD. L’autre solution est de ne pas intégrer tous les drivers ou toutes les mises à jour. Sur un CD de 700 Mo il est possible de caser toutes les mises à jour, tous les drivers LAN et WIFI et une partie des drivers VGA.

Dernière remarque concernant le CD, avant de le graver il est recommandé de le tester pour vérifier qu’il fonctionne correctement et de la manière attendue. Pour cela une machine virtuelle sous Vmware avec le CD-Rom qui pointe sur l’image ISO fait parfaitement l’affaire.

VI- Conclusion et remarques

La méthode employée ici n’est pas la panacée, l’emploi de Ghost ou de WDS peut s’avérer bien plus appropriée dans bien des cas. Cependant en cas de besoin ponctuel d’une installation à partir d’un CD Rom cela fera gagner pas mal de temps. Pour prendre un cas pratique, j’achète un portable équipé de Vista, je veux le downgrader en XP (sage décision!!) mais le CD de xp ne reconnait pas mon disque SATA et je ne dispose pas de lecteur de disquette comme c’est de plus en plus souvent le cas sur les portables. Avec mon CD slipstreamé de partout je devrais pouvoir m’en tirer facilement.

A noter que j’ai rencontré 2 mauvaises surprises. D’abord je n’ai pas pu intégrer ni l’installation de .NET 2.0 ni celle de .NET 3.0 Ensuite mon Windows Media Player 11 ne fonctionne pas et l’ordinateur me propose une réinstallation. L’utilisation de WMP11 Integrator qui étaient proposé au téléchargement sur le site de WUD aurait sans doute réglé le problème si j’avais remarqué son existence plus tôt. Enfin il faut remarquer que l’utilisation de ce CD ralentit certaines phases de l’installation de Windows en particulier au début de l’installation quand windows charge tous les drivers des disques durs et des RAID. Bien entendu ce temps perdu est largement compensé par celui gagné par ailleurs. Sinon je ne me serais pas ennuyé à écrire cet article.

Cette solution a été mise en place grâce à la lecture dans les actes du colloque des JRES2007 de l’intervention qui avait pour titre « Méthode d’installation automatisée de Windows mode unattended » de Mrs Maurice Libes, Xavier Nicolay et Benjamin Gabaud.

Publié dans Tutoriels, Windows | Marqué avec , , , , | Un commentaire

Empêcher l’enregistrement d’une image

Bien entendu, il est toujours possible d’enregistrer une image à partir du moment ou elle est affichée sur le PC. Le code qui suit n’empêchera donc que l’utilisateur lambda d’enregistrer les images de la pages.

Entre les balises <head> et </head> entrer le code suivant :

<script type=« text/javascript »>

document.onselectstart=new Function(« return false »)

document.oncontextmenu=new Function(« return false »)

document.ondragstart =new Function(« return false »)

function ImpEcrOff() { SetInterval(« window.clipboardData.setData(‘text’, ») »,20); }

</script>

Ensuite entre les balises  <body> et </body> entrer le code suivant :

<body onload=« ImpEcrOff() »>





							
Publié dans PHP - HTML | Un commentaire